S’il est un jeu particulièrement apprécié d’aficionados, c’est bien les échecs (chess en anglais). Il s’agit à la fois d’un sport, d’un art et d’un jeu de stratégie (tout simplement) à l’instar d’autres jeux de plateau comme les Dames ou même le Colon de Catan ! On pratique les échecs en famille, en club comme amateur ou même à des niveaux particulièrement impressionnants lorsque l’on est GMI (Grand Maître International). Cependant, comme nous l’évoquons ici, il s’agit avant tout d’un jeu que l’on peut pratiquer avec ses enfants assez régulièrement.
Apprendre les échecs, est-ce difficile ?
La réponse est non. Il faut quelques temps réduits pour comprendre les règles de base, la marche des pièces et le but du jeu. En général, en moins de deux heures, c’est acquis pour un enfant. Particulièrement attrayant, le jeu d’échecs donne l’envie de jouer une nouvelle partie à chaque fois que la dernière est terminée. Il participe activement à la volonté de vouloir faire mieux la fois suivante. C’est comme cela que tous les grands champions de ce monde (à part) ont commencé.
Aller dans un club de proximité avec son enfant
Près de chez vous, il existe assurément un club d’échecs qui participe au moins à des compétitions départementales. Là, vous trouverez des amateurs amoureux du jeu qui travaillent les ouvertures, les milieux de partie, les finales. C’est l’occasion de faire découvrir à votre enfant un milieu social protéiforme où la passion anime ses acteurs et le désir de mieux maîtriser le jeu aussi. De ce fait, les échecs, plus que beaucoup d’autres jeux de plateau, sont un instrument de socialisation à ne pas négliger. A l’école, parfois, les enfants découvrent avec l’aide d’un professeur l’intérêt de cette discipline de l’esprit et favorisent également l’arrivée de nouveaux entrants dans ces clubs.
Apprendre à travailler les échecs pour un enfant
Au-delà de la connaissance des règles de base, les échecs sont pour la plupart des joueurs un apprentissage tout au long de la vie. On ne maîtrise jamais complètement le jeu et c’est ce qui en fait son charme. En revanche, l’apprentissage est continu, que ce soit pour connaître et renforcer sa compréhension des ouvertures, ou encore pour aiguiser son sens stratégique et tactique en milieu et fin de partie. Les joueurs amateurs (dès un classement d’environ 1600 elo en général) font et refont les parties de Grands Maîtres pour aiguiser leur propre talent, se souvenir des positions les plus exploitables, etc.
Pour un enfant, ce passage essentiel dans sa progression le conduit à améliorer son attention et facilite sa capacité d’apprentissage y compris pour les matières qu’il voit à l’école. Les échecs sont un art, un sport, un jeu mais aussi une discipline de vie qui permet de bien mieux gérer et comprendre son potentiel.
Continuer d’y voir un jeu toute la vie
Il ne s’agit pas de forcer l’enfant ni de l’inciter lourdement à déplacer des pièces sur un échiquier. Pour réussir à lui donner envie de progresser sur le jeu sans pour autant en faire une obsession, pensez à cadrer les moments comme on peut le faire pour les jeux vidéos de nos jours. Les temps d’apprentissage et de jeu doivent être définis dans le temps et l’espace. Une discipline personnelle et une hygiène de vie que nous vous conseillons d’avoir également pour vous si vous appréciez particulièrement le jeu des échecs.
X.D.
J’ai lu cet article après avoir regardé ‘Le Jeu de la dame’ 😉 très intéressant, merci