Si vous avez envie de créer une entreprise, il se pose souvent la question de savoir si on le fait seul ou à plusieurs, à deux par exemple. En réalité, on ne crée jamais vraiment seul parce que les projets d’entreprises se lancent souvent avec des idées partagées, la famille, des proches, des amis au début. Avoir conscience de l’importance de son environnement tout de suite est essentiel car il est fort probable que votre entreprise ou société grandisse au point de faire intervenir des tiers, pas simplement des associés ou de nouveaux collaborateurs.
L’impact des tiers sur la création d’une entreprise seul
Mais pourquoi tu crées une entreprise ? Pourquoi n’est-tu pas simplement salarié ? Pourquoi te lancer seul alors que d’autres peuvent t’aider ? Autant de questions que l’entourage a l’habitude d’énoncer et pour lesquelles il faut un minimum d’écoute avant de se faire sa propre opinion. S’il est vrai que le conseil en création d’entreprise est utile, l’entourage peut représenter parfois une contrainte et ce, dans tous les milieux sociaux de la société. Il n’est pas rare notamment dans l’entrepreneuriat au féminin qu’une entreprise finisse par devenir la cause d’un divorce ou d’une séparation.
Écoutez vos proches mais surtout les professionnels de l’accompagnement d’entreprise
Pourquoi ne crée-t-on jamais seul ?
De la même manière, le fait de lancer sa propre activité seul à la “Je me suis fait tout seul” est de la blague. Une entreprise, c’est avant tout des rencontres, des changements de caps, des opportunités qui font que l’activité ne s’exerce jamais réellement tout seul. Même en micro-entreprise, on n’est pas seul ; On a déjà des clients et des fournisseurs qui peuvent devenir dans le temps de réels partenaires… Et c’est même conseillé que cela le devienne.
En société, même unipersonnelle, c’est pareil. Outre le fait qu’il y a le statut du dirigeant et la personnalité morale de la société (ça fait déjà deux finalement), on se retrouve vite avec un dialogue avec des tiers qui sont une composante qui permet de sortir assez facilement de l’isolement.
La famille est aussi partie prenante ; Dès lors que vous [ne] l’avez [pas] écoutée, que vous vous êtes lancé(e), vous l’embarquez bon gré mal gré avec vous dans l’aventure.
A deux c’est mieux ?
L’amour à deux pourquoi pas mais s’associer revient de toute manière à une sorte de mariage ; On partage le fruit d’une activité avec un tiers qui doit réellement vous apporter quelque chose (des fonds, une compétence que vous n’avez pas, etc.). Vérifiez bien que votre associé vous apporte réellement quelque chose sinon évitez d’en avoir.
Concernant les salariés, songez à vous orienter vers des personnes qui maîtrisent des aspects que vous ne maîtrisez pas vous même si vous êtes seul(e) au départ. Il doit y avoir une vraie valeur ajoutée dans la collaboration, de l’expertise même si c’est possible. Ne prenez pas un salarié simplement pour vous dégager du temps pour partir en vacances ; Prenez-le sur la durée pour apporter de la plus-value au savoir -faire de votre entité ou de votre organisation. Enrichissez ainsi votre carte de visite pour continuer à progresser et vous permettre cette fois-ci de dégager du temps pour, en plus de manager, vendre plus ou mieux, passer des partenariats, gérer mieux, etc.
Cumul d’activités seul ou à deux
Vous souhaitez faire un cumul d’activité ? La micro-entreprise peut tout à fait répondre à ce besoin. En revanche, il est parfois impossible réglementairement de le faire ; C’est le cas notamment des entrepreneurs qui achètent une pharmacie. Vous ne pouvez dans ce cas cumuler votre activité de pharmacien avec autre chose (au fond, ça se comprend).
Par ailleurs, il est tout à fait difficile de se dégager du temps lorsque l’on entreprend à fond les choses. Il n’est pas rare de voir des chefs d’entreprise faire 70 heures par semaine minimum. Cela laisse peu de temps pour les autres, la famille, les ami(e)s. Cumuler les activité relève donc d’une certaine manière de l’exploit, surtout lorsque l’on crée seul 🙂
X.D