Par diagnostic, il faut comprendre analyse ou étude. Un diagnostic d’entreprise consiste à identifier la nature d’une situation, d’un problème ou d’un dysfonctionnement que l’on rencontre en étant dirigeant d’une TPE, ou m^me d’une grande entreprise. Par l’interprétation de signes extérieurs, à partir des observations, de contrôles ou de tests, il est possible d’améliorer sa compréhension de l’organisation, des facteurs gênants, et de trouver par la même occasion des solutions.On identifie ainsi, par exemple au moyen d’une matrice SWOT, les forces et faiblesses de l’organisation. C’est aussi un moyen de solliciter des aides rrégionales le plus souvent.
Comment effectuer un diagnostic de gestion ?
Pour cela, il faut savoir prendre du recul pour évaluer l’état de santé de l’entreprise que l’on dirige. Tout en prenant de la hauteur, on peut se concentrer plus sereinement sur les problématiques de gestion, mettre sous tension l’organisation dans la recherche de progrès et éviter le pire, c’est-à-dire l’autosatisfaction.
Avec un diagnostic de gestion, on peut proposer des recommandations pour améliorer la performance de l’entreprise et engager des actions de correction, d’amélioration et d’optimisation.
Quelles méthodes pour s’y prendre pour son entreprise ?
Il faut commencer par ce que l’on nomme un état des lieux. Il s’agit ici de procéder à l’analyse de la situation actuelle au travers d’une collecte d’informations puis d’un croisement de ces données afin de mettre en évidence les dysfonctionnements cachés. Plusieurs méthodes existent et sont fréquemment utilisées par les professionnels comme les auditeurs et contrôleurs de gestion. Ce sont des méthodes que l’on apprend à l’université mais que vous pouvez bien entendu retrouver sur Internet ou avec l’aide d’un professionnel.
Nous avons en début d’article évoqué la matrice SWOT, très connue des étudiants en gestion et des marketeurs de tous poils, qui met en évidence les enjeux clés d’une entité. Le résultat synthétise les éléments d’un diagnostic de gestion interne et externe.
- La veille est aussi de bon conseil puisque son objectif est de réagir aux variations de l’environnement, permettant d’anticiper les évolutions de rentabilité et de résultats.
- Le benchmarking permet de comparer ses pratiques avec les meilleurs et de comprendre ainsi les méthodes et moyens mis en œuvre qui permettent de progresser.
- Le diagramme d’Ishikawa permet d’analyser un problème en s’assurant de ne rien oublier et répertorie l’ensemble des causes potentielles d’un dysfonctionnement.
- La matrice coût valeur a l’avantage de confronter les coûts des activités et leur importance pour les clients. Le résultat permet d’envisager l’optimisation d’un service, de reconfigurer un processus, d’agir sur les frais généraux également.
- La méthode DRAC est très connue pour améliorer le processus et maîtriser les risques. Elle conduit à rationaliser l’organisation en déroulant la démarche six sigma qui est bien connue des contrôleurs de gestion.
- Le budget base zéro est là pour maîtriser les coûts. Avec cette méthode, vous rationalisez la préparation des budgets de frais généraux.
X.D