GOAT signification : que veut dire GOAT en anglais ?

Les interrogations GOAT signification ou encore que veut dire GOAT, fleurissent ces dernières années, très utilisée qu’est l’expression dans les conversations sportives, médiatiques et même dans la culture populaire actuelle. Pour toutes celles et tous ceux qui se demandent « que veut dire GOAT en anglais », sachez qu’il s’agit de l’acronyme de Greatest Of All Time. Autrement dit, cette formule désigne une personne considérée comme la plus brillante, la plus accomplie ou la plus marquante dans son domaine. Depuis quelques années, on observe une multiplication des débats autour de la notion de GOAT : des centaines d’articles, d’émissions et de vidéos se penchent sur le cas de sportifs, d’artistes ou de compétiteurs d’horizons variés.

Dans le monde francophone, l’enthousiasme pour ce terme est aussi grandissant, et chacun y va de son avis pour déterminer quel champion ou quelle personnalité a le plus d’influence dans son secteur. De surcroît, la culture Internet renforce cette tendance, avec la floraison de mèmes, de publications sur les réseaux sociaux et de commentaires passionnés autour de cet acronyme. S’il arrive parfois que le terme soit employé à tort et à travers, il n’en reste pas moins que son attrait est bien réel. Entre fascination, respect et parfois contestation, la signification de GOAT pour une personne quand elle évoque son GOAT dans une discipline qu’elle affectionne alimente les discussions, les classements, et les analyses expertes ou amateurs.

À travers les lignes qui suivent, nous allons examiner l’origine de cet acronyme, son impact dans le sport et au-delà, puis nous nous intéresserons de plus près à quelques noms célèbres. Qu’il s’agisse de football, de basket, d’autres disciplines sportives ou même de jeux vidéo, la figure du Greatest Of All Time demeure un sujet incontournable pour les fans de performances d’exception.

Origines du terme GOAT en anglais

Avant de plonger dans les détails, il est intéressant de revenir sur l’histoire de cette appellation. Le mot goat, lorsqu’on le lit en tant que simple nom, signifie en anglais la chèvre. Il n’a a priori rien de très valorisant d’être désigné comme un animal de ferme. Pourtant, lorsqu’on se rend compte que ces quatre lettres sont les initiales de « Greatest Of All Time », tout prend une dimension différente.

C’est même tout le côté facétieux et pas suffisamment souligné de cet acronyme qui devient alors son strict opposé. En effet, une chèvre est un terme péjoratif pour désigner quelqu’un de pas très doué pour la discipline qu’il pratique et c’est un terme très fréquemment utilisé… dans le sport qui regorge d’expression imagées de ce type. Ainsi il n’est pas rare d’entendre les téléspectateurs d’un match de football dire : “mais quelle chèvre aussi celui-là…”. C’est alors que les majuscules prennent tout leur sens et que la signification de goat qui veut donc dire la chèvre en anglais obtient un sens diamètralement opposé et que la signification de GOAT veut dire Greatest Of All Time en anglais, autrement dit, le meilleur de tous les temps dans notre belle langue de Molière.

goat signification chèvre

L’usage moderne de cette formule est héritée de l’univers de la boxe. Le champion Muhammad Ali est en effet l’une des premières personnalités sportives à avoir été qualifiée de « The Greatest Of All Time ». Le titre même de son autobiographie, « The Greatest: My Own Story », contribuait déjà à façonner son image de légende. Peu à peu, dans les années 1990 et 2000, l’expression s’est répandue dans d’autres sphères, en particulier le basket NBA, grâce à la popularité d’athlètes hors norme. Puis, à mesure que les réseaux sociaux ont pris de l’ampleur, le terme est devenu un mot-clé incontournable pour désigner les superstars auxquelles on attribue des performances d’exception.

De nos jours, le terme de GOAT fait partie du langage courant dans les milieux sportifs anglophones et s’exporte désormais massivement en français. On retrouve des discussions passionnées dans les médias, dans les podcasts, sur YouTube et dans les groupes de fans, chacun cherchant à imposer son joueur ou son athlète préféré sur le trône virtuel de « meilleur de tous les temps ». Il est clair qu’avec la montée en puissance du sport-spectacle, la question de savoir ce que signifie GOAT finira par se poser pour toutes les personnes qui n’en connaissent pas encore la signification.

Le Greatest Of All Time, un phénomène au-delà du sport

Les personnes qui se demandent que veut dire GOAT, se le demandent la plupart du temps au détour d’une conversation liée au sport. Pourtant, le concept a largement dépassé ce cadre et on le retrouve dans de multiples domaines. Dans l’univers de la musique, par exemple, on débat pour savoir si Michael Jackson est le GOAT de la pop, si Freddie Mercury est le GOAT du rock, ou même si Eminem peut être perçu comme le GOAT du rap comme on pourrait le faire sur le plus grand concert de tous les temps. Certains passionnés de cinéma s’emparent eux aussi de l’expression pour désigner des réalisateurs ou des acteurs dont la contribution artistique est monumentale.

Dans les arts martiaux mixtes (MMA), on va aussi parler de Conor McGregor ou de Khabib Nurmagomedov comme de potentiels GOAT de leur catégorie. Dans le catch, la WWE met régulièrement en avant des légendes telles que The Undertaker ou John Cena, en laissant le soin aux fans de trancher qui peut hériter de l’étiquette de « plus grand de tous les temps ».

Cet engouement autour du GOAT n’épargne pas non plus les compétitions vidéoludiques. La culture gaming s’est emparée de cette notion pour mettre en avant des joueurs surdoués, parfois qualifiés de Gamer Of All Time. Dans ce domaine en constante évolution, les prouesses se mesurent à coups de records, de titres remportés en tournois, et de performances spectaculaires sur les plateformes de streaming.

Le phénomène GOAT dépasse ainsi le simple cadre d’une discussion sportive. Il devient un moyen d’englober l’excellence dans n’importe quelle activité où l’on peut évaluer des accomplissements et une influence. Au final, ce mot de quatre lettres est un véritable symbole de reconnaissance, une sorte de couronnement populaire qui confère une place spéciale dans l’imaginaire collectif.

Qui est le GOAT du football ? Pelé ? Zidane ? Messi ? Ronaldo ?

Il est cependant difficile de parler de GOAT sans évoquer le football, sport le plus pratiqué et le plus suivi dans le monde et où l’utilisation du terme est permanente. Au cours des dernières décennies, plusieurs noms se sont imposés dans les débats : Pelé, Diego Maradona, Lionel Messi, Cristiano Ronaldo, Kylian Mbappé, Zinedine Zidane. Chaque période a son champion, son idole, et la bataille fait rage pour la place de Greatest Of All Time.

Avant d’évoquer les stars actuelles, il est utile de se souvenir de l’héritage laissé par Pelé. Souvent désigné comme le « Roi Pelé », et qui a fait rêver des millions de supporters avec ses exploits sous les maillots du Brésil et du Santos FC notamment. À une époque où la diffusion des matchs n’était pas aussi développée, ses performances ont pris une dimension mythique. D’ailleurs pour la plupart de celles et de ceux qui ont connu Pelé, même s’ils connaissent tous les noms qui viennent ensuite et que nous avons commencé à aborder ci-dessus, la discussion sur le GOAT du football prend fin ici. Le meilleur joueur de tous les temps, c’était Pelé, point.

GOAT du Football Pelé

Globalement dans le même temps, Diego Maradona a lui aussi subjugué la planète football, notamment grâce à son mondial 1986 avec l’Argentine. Son style unique, ses dribbles déroutants et ses buts iconiques comme celui où il traverse la défense anglaise l’ont installé pour certains dans le panthéon des génies, lui pardonnant même son célébrissime acte de triche qualifié de « la main de Dieu ».

Puis est arrivée la génération de Lionel Messi et Cristiano Ronaldo, considérés par beaucoup comme les grands rivaux du football moderne. L’Argentin, resté longtemps au FC Barcelone avant de s’illustrer au Paris Saint-Germain, est reconnu pour sa vision de jeu, son agilité balle au pied et son sens de la passe. Le Portugais, passé par Manchester United, le Real Madrid et la Juventus, est admiré pour son endurance, sa détente et son flair de buteur. Des performances dans lesquelles l’hygiène de vie maintes fois louée et les bases de la nutrition sportive ont sans doute joué un rôle majeur. Les deux joueurs ont multiplié les records et les distinctions individuelles, donnant une autre dimension aux interrogations sur la signification de GOAT dans le football.

L’émergence de Kylian Mbappé offre un autre angle à cette discussion. Champion du monde avec l’équipe de France à seulement 19 ans, star du Paris Saint-Germain à l’époque, Mbappé affiche une maturité impressionnante sur le terrain et une capacité à marquer des buts lors des grands rendez-vous. Son nom est déjà cité aux côtés des plus grands, et certains voient en lui le successeur légitime pour incarner le prochain GOAT.

Le football ne manque pas d’autres héros et le débat sur « qui est le GOAT ? » est loin d’être clos. Johan Cruyff, Zinédine Zidane, Michel Platini, Ronaldo Nazário (le Brésilien), Ronaldinho et tant d’autres ont chacun marqué l’histoire de ce sport. Chaque ligue, chaque époque, chaque style de jeu propose son prétendant au titre, de quoi alimenter des discussions interminables dans les bars, les plateaux télé, et les forums en ligne.

qui est le GOAT

GOAT du football, un élément culturel et médiatique

Bien sûr, l’idée même de déterminer un GOAT dans le football n’est pas qu’une affaire de pur sport. La dimension médiatique joue un rôle considérable dans la mise en avant des joueurs, qu’il s’agisse de couvertures de magazines, de publicités ou d’émissions télévisées. Les projecteurs se braquent principalement sur les attaquants, car ce sont souvent eux qui marquent les buts décisifs. Par conséquent, les défenseurs et les milieux défensifs peinent parfois à accéder à ce type de reconnaissance populaire.

Au-delà des prouesses sur le terrain, l’attitude hors du stade pèse aussi dans la balance. Les sportifs les plus charismatiques vont davantage attirer l’attention, tandis que les esprits plus discrets peuvent rester dans l’ombre, même s’ils ont un talent exceptionnel. Une déclaration forte, un sourire devant les caméras, une célébration marquante… Tout cela construit la légende de l’athlète et nourrit l’imaginaire collectif.

De plus, les rivalités médiatiquement entretenues entre clubs, équipes nationales et joueurs ont tendance à polariser le public. Certains fans défendront toujours leur idole fétiche contre vents et marées, quitte à alimenter de vives polémiques sur les réseaux sociaux. Cette dynamique fait partie du jeu : le terme GOAT n’est pas juste une reconnaissance technique, c’est aussi un argument de passion et de fierté.

Le GOAT dans le basket ou GOAT de la NBA

Le basket n’est pas en reste lorsqu’il s’agit pour certaines personnes qui n’en connaissent pas encore la signification de s’interroger sur ce que veut dire GOAT. Pendant longtemps, un nom a dominé tous les débats : Michael Jordan. Avec six titres NBA à son palmarès, des performances spectaculaires sous le maillot des Chicago Bulls et une aura planétaire, il est souvent considéré comme le symbole absolu de la réussite sportive. Son influence va bien au-delà du terrain. Les chaussures Air Jordan, la collaboration avec Nike, son rôle dans l’essor de la NBA à l’international… Tout concourt à faire de lui un numéro un dans l’esprit de beaucoup.

GOAT Basket NBA

Pourtant, de plus en plus de voix s’élèvent pour positionner LeBron James en tant que GOAT de la NBA potentiel. Champion NBA avec trois franchises différentes (Cleveland Cavaliers, Miami Heat, Los Angeles Lakers), il est réputé pour sa longévité, sa polyvalence et sa capacité à faire briller ses coéquipiers. Ses statistiques individuelles défient la logique saison après saison, et nombreux sont ceux qui voient en lui un candidat sérieux au titre de « plus grand basketteur de tous les temps » et il faut dire qu’entre ses qualités au dunk, au tir, au contre et bien sûr au rebond au basket, il fait partie de ces joueurs qui marquent l’histoire de leur sport.

D’autres légendes du basket suscitent des débats tout aussi animés. Dans un passé récent, Kobe Bryant, avec son palmarès brillant aux Lakers, a marqué une génération entière par son éthique de travail et ses actions héroïques en fin de match. Dans un passé un peu plus lointain, Magic Johnson ou Larry Bird ont aussi laissé une empreinte inoubliable sur la NBA des années 1980, popularisant davantage la Ligue et montrant à quel point la rivalité entre grands champions peut élever le niveau de jeu. Le pivot Kareem Abdul-Jabbar, quant à lui, incarnait la domination intérieure.

Dans ce sport peut-être plus encore que pour le foot, les critères pour définir le GOAT de la NBA sont multiples : palmarès, statistiques, impact culturel, leadership… Chacun, selon son attachement personnel, mettra l’accent sur une qualité particulière. Une personne privilégiera les bagues de champion, une autre soulignera les records de points, tandis qu’une autre s’intéressera à l’engagement social hors des parquets. Cette pluralité rend la notion de GOAT aussi fascinante que débattue.

Un modèle pour la jeunesse

L’influence du GOAT au basket va au-delà de la simple performance athlétique. Les jeunes du monde entier grandissent en regardant des highlights, en portant des maillots iconiques et en imitant les gestes de leurs héros. Ces figures inspirent, motivent et forgent parfois le caractère des futures générations de joueurs. L’image du champion qui triomphe dans les moments décisifs, qui revient de blessures et qui fait preuve d’une force mentale à toute épreuve, façonne l’imaginaire populaire.

Ainsi, le basketball vit au rythme des comparaisons. Chaque fois qu’un nouveau prodige débarque et nous l’avons vu récemment avec notre frenchy Victor Wembanyama, Wemby pour les intimes, on lui met l’étiquette du « next Jordan » ou du « nouveau LeBron ». Il arrive pour certains que cette pression soit difficile à assumer car le statut de GOAT est réservé à ceux qui transcendent leur discipline et laissent une trace indélébile. Mais cette quête effrénée du nouveau champion fait partie intégrante du sport moderne : le public veut rêver, vibrer, débattre et parfois s’opposer autour de ces enjeux et qui sait, avec son envergure hors-norme et le fait qu’il travaille dur pour arriver au meilleur niveau, Victor Wembanyama pourrait bien un jour être le GOAT de la NBA, le GOAT Wemby.

Le GOAT dans d’autres sports

L’attrait pour la notion de GOAT ne se limite pas au football ou au basket. Dans le tennis, on discute passionnément pour déterminer si Roger Federer, Rafael Nadal ou Novak Djokovic mérite le titre de « plus grand de tous les temps ». Chacun possède un palmarès impressionnant, des records majeurs en Grand Chelem et un style de jeu qui a marqué l’histoire. Les fans se divisent souvent en groupes de soutien, chacun vantant les mérites de son favori. Les programmes de sports se penchent régulièrement sur ce débat, soulignant l’ampleur de ces légendes vivantes.

Dans l’athlétisme, le sprinteur Usain Bolt est fréquemment qualifié de GOAT, lui qui a pulvérisé les records sur 100 et 200 mètres et qui détient plusieurs médailles d’or olympiques. Sa démarche sur la piste, ses célébrations inimitables et son charisme en ont fait une icône universelle. Au-delà de ses performances, il a contribué à populariser l’athlétisme au grand public, prouvant à quel point un champion exceptionnel peut transcender son sport. En athlé toujours, le phénomène Armand Duplantis est devenu le GOAT du saut à la perche, ou est en train de le devenir, etc.

La natation connaît également son héros hors norme avec Michael Phelps, détenteur du plus grand nombre de médailles olympiques de l’histoire. Sa capacité à briller dans les différents types de nage et sur plusieurs Jeux successifs impressionne les observateurs. Les journalistes et les fans se plaisent à relayer ses faits d’armes, et il n’est pas rare de lire que Phelps est le GOAT de la natation. Un meilleur nageur de tous les temps qui adoube lui-même un certain Léon Marchand

Greatest Of All Time

Dans la Formule 1, de nombreux observateurs considèrent que Michael Schumacher ou Lewis Hamilton mérite le statut de meilleur pilote de tous les temps, tandis que d’autres iront citer Ayrton Senna pour son habileté au volant et son impact inoubliable sur le sport automobile. Dans le rugby, les néozélandais Jonah Lomu, Richie McCaw ou Dan Carter ont chacun marqué leur époque, suscitant l’admiration des connaisseurs et alimentant un débat sur le plus marquant de leur discipline, un débat qui s’ouvre en 2025 avec un français également Antoine Dupont, que beaucoup qualifient d’ores et déjà comme le GOAT du rugby pour son palmarès déjà incroyable même si vierge de coupe du monde (pour l’instant ?) et la faculté d’avoir su s’imposer à la fois dans le rugby à 15, sa discipline “d’origine” et en rugby à 7 en devenant champion olympique sur sa seule participation aux Jeux Olympiques et alors qu’il n’avait commencé la discipline que peu de temps auparavant. 

Une reconnaissance à travers l’histoire

Parler de GOAT, c’est finalement aborder une reconnaissance populaire et médiatique qui peut récompenser le parcours d’une carrière ou, parfois, d’un destin tout entier. Certains sportifs ont connu des hauts et des bas, des blessures, des sacrifices, des changements de clubs ou d’équipes, avant d’atteindre la consécration ultime : être reconnu par ses pairs et par le public comme l’un des plus grands de tous les temps.

Cette reconnaissance prend forme lors de cérémonies de remises de prix, de rétrospectives officielles et de documents d’archives, mais aussi, de plus en plus, sur les réseaux sociaux. Le simple fait de poster une photo de son joueur favori avec le hashtag #GOAT peut lancer une tempête de commentaires et de réactions. Les jeunes générations, très connectées, ont un rapport direct à ces symboles. Elles veulent sans cesse comparer, mesurer, évaluer.

Cependant, ce côté compétitif n’enlève rien au respect mutuel que se vouent certains champions entre eux. Il arrive de voir un athlète de haut niveau féliciter un autre athlète qui brille dans une discipline différente comme dans la sienne, en le qualifiant de GOAT. Ce terme devient alors synonyme d’admiration profonde, une façon de reconnaître une performance unique qui mérite d’être saluée.

Le GOAT dans l’univers des jeux vidéo

À côté des sports traditionnels, un champ émergent s’est peu à peu imposé : l’eSport. Des tournois de plus en plus professionnels rassemblent des millions de spectateurs en ligne, parfois davantage que certains événements sportifs classiques. Dans ce contexte, un grand nombre de joueurs acquièrent la réputation de Gamer Of All Time. Le but est alors de déterminer qui domine une compétition particulière : League of Legends, Counter-Strike, Dota 2, Overwatch, ou encore des jeux de combat et de sport virtuel.

Les fans d’eSport s’organisent en communautés très actives, qui se réunissent sur Twitch, YouTube et les réseaux sociaux. Les #GOAT circulent alors parmi les joueurs de renom, ceux qui réussissent à gagner des championnats internationaux et à réinventer la manière de jouer. Certains streamers accumulent des records de vues et suscitent l’admiration de centaines de milliers de fans, qui voient en eux des maîtres dans leur art.

La compétition dans l’eSport est souvent féroce, car chaque saison peut bouleverser la hiérarchie. Un nouveau patch, une nouvelle mécanique ou l’arrivée d’un joueur surdoué peut faire basculer la donne. Le titre de Gamer Of All Time est donc à la fois très disputé et très éphémère. Néanmoins, la popularité de cette expression montre à quel point la culture du GOAT s’est universalisée, dépassant toutes les frontières sportives et culturelles.

Quand la notion de GOAT devient un objet de débat sociétal

La passion suscitée par le GOAT ne se limite pas qu’aux experts. Elle touche aussi le grand public, qui y voit un divertissement et un moyen de s’évader du quotidien. Pourtant, cette quête du « plus grand de tous les temps » peut, dans certains cas, conduire à des polémiques. Certains estiment que comparer des athlètes de différentes époques est voué à l’échec, car les conditions de jeu, la technicité des équipements et la couverture médiatique ne sont pas les mêmes. D’autres pensent qu’il est vain de chercher un unique champion, car chaque sport a ses critères spécifiques.

Par ailleurs, on retrouve parfois un aspect économique derrière ces débats. Les marques, conscients de la puissance symbolique que signifie le GOAT, cherchent à associer leur image à des vedettes mondiales. Les sponsors et les agences de communication utilisent ce mot pour renforcer la notoriété d’un athlète, parfois au détriment d’autres aspects importants. Les chiffres de vente de maillots, de chaussures, de produits dérivés, influencent la popularité de chaque joueur. Cette mise en avant commerciale peut créer des tensions, car certains fans estiment que l’authenticité sportive est diluée dans les logiques de profit.

Dans le même temps, la culture numérique encourage la formation de bulles de fans, dans lesquelles tout point de vue extérieur est parfois rejeté. Ainsi, deux communautés peuvent s’opposer radicalement sur l’identité de leur GOAT, chacune se basant sur des statistiques, des anecdotes et des performances pour justifier son choix. Les échanges passionnés peuvent alors déraper, donnant lieu à des discussions enflammées, parfois virulentes. Cela ne fait que souligner à quel point ce mot, pourtant simple, a acquis un poids considérable dans la société contemporaine.

La diversité des « GOAT » dans d’autres disciplines

Pour mieux saisir la portée de cette notion, jetons un œil à d’autres champs moins médiatisés où l’on retrouve des débats sur le GOAT. Dans le domaine de la danse, par exemple, certains considèrent le chorégraphe Mikhail Baryshnikov comme le plus grand danseur de ballet de tous les temps, tandis que d’autres citeront la danseuse Martha Graham comme figure clé de la danse moderne. Les amateurs de musique classique discuteront du chef d’orchestre Herbert von Karajan ou de la pianiste Martha Argerich en cherchant à déterminer lequel a apporté la plus grande contribution à son art.

En arts martiaux traditionnels, il est fréquent d’entendre des débats sur la notion de GOAT. Le karaté, le judo ou le kung-fu voient émerger des maîtres admirés pour leur technique ou leur enseignement.

plus grand de tous les temps

L’influence cinématographique de Bruce Lee continue d’exercer un impact fort, même s’il n’a pas été un compétiteur traditionnel. Son nom reste synonyme d’excellence et de révolution dans le monde des arts martiaux.

Dans la cuisine, les concours de type Bocuse d’Or ou Top Chef mettent régulièrement en avant des cuisiniers hors du commun, dont certains peuvent être étiquetés comme les plus grands de tous les temps dans leur spécialité. Les critiques gastronomiques, guides et palmarès multiples permettent de nourrir un débat quasi permanent sur le chef qui influence le plus la gastronomie mondiale.

Et que dire du monde de l’art ? La comparaison est plus complexe, car il s’agit d’une sphère moins encadrée par la notion de record ou de performance chronométrée. Pourtant, certains collectionneurs ou historiens de l’art parlent du GOAT des peintres ou des sculpteurs, en évoquant Michel-Ange, Leonard de Vinci, Pablo Picasso ou Vincent van Gogh.

L’attrait pour les exploits et la perfection

Si le concept de GOAT est autant partagé, c’est sans doute parce qu’il répond à notre fascination pour l’exploit et la perfection. Depuis la nuit des temps, les sociétés humaines glorifient les héros, les champions, ceux qui vont plus loin que les autres et dont les questions comme comment aller plus vite, comment aller plus loin, comment améliorer son cardio et autres sont permanentes au quotidien au point d’impacter l’hygiène de vie : nutrition, sommeil, récupération, etc. Les récits presque mythologiques, les épopées, les légendes, tout cela témoigne d’une quête perpétuelle pour celui ou celle qui surpasse les limites.

À l’ère moderne, les médias et les réseaux sociaux offrent une caisse de résonance décuplée à cette tradition. Un but incroyable, un panier décisif, un record battu, une performance artistique inoubliable… Tout peut être enregistré, diffusé, commenté. Cette instantanéité nourrit l’engouement autour de la réussite. Mais cela implique aussi une tendance à l’oubli rapide, puisque l’actualité est constamment renouvelée. Il faut toujours plus de nouveautés, plus de « wow », plus de superlatifs.

La signification du GOAT se place aussi dans ce contexte comme un label reconnu, un trophée symbolique. À partir du moment où le public, la presse et le monde professionnel s’accordent pour dire qu’un individu a atteint ce statut, on le considère alors comme un modèle, une référence ultime. Les jeunes générations pourront s’en inspirer, tenter de l’imiter ou de le surpasser.

Multiplier les GOAT en redéfinissant les limites de la comparaison

Bien sûr, on peut considérer que la notion de GOAT peut être en partie subjective (encore que dans certaines disciplines individuelles le palmarès pourrait permettre d’atteindre une objectivité difficilement contestable comme à dire que Mijaín López Núñez est le GOAT de la lutte avec 4 titres de champion olympique consécutif par exemple) et elle peut aussi être encore plus sélective. S’il paraît ubuesque de désigner un GOAT du sport tous sports confondus :

  • comment comparer le nombre de titres de champions NBA de Michael Jordan avec la performance de Lionel Messi sur un terrain de football ?
  • comment confronter les records d’Usain Bolt avec les succès de Roger Federer ?
  • comment comparer les sportifs des disciplines olympiques à ceux dont le sport ne l’est pas ?

homme le plus rapide

puisque les disciplines sont différentes, les règles, les contextes et les conditions de préparation aussi, il serait aussi possible de désigner le GOAT d’un sport donné en fonction de son poste. Le Roi Pelé pourrait bien être le GOAT Pelé du foot, mais pas le GOAT des gardiens ou des défenseurs. En multipliant les catégories, on multiplie les GOAT et chacun est plus content encore. C’est souvent le cas quand des passionnés d’un sport collectif donné s’amusent à constituer leur équipe de rêve. Et en parlant d’équipe de rêve justement, la Dream Team de 1992 à Barcelone n’était-elle pas la GOAT du basket au niveau équipe ? 

On le voit, le débat est toujours omniprésent quand il s’agit de sport. Comme nous l’avons évoqué plus haut, certains ajoutent qu’il n’est pas toujours pertinent d’opposer des athlètes d’époques différentes. Les progrès scientifiques et technologiques modifient la pratique du sport et les connaissances en matière de nutrition sportive, d’entraînement et de récupération. De même en sport collectif, comparer Pelé à Cristiano Ronaldo sur la simple base des statistiques revient à ignorer le fait que les règlements, le niveau des autres joueurs autour, la professionnalisation et la tactique ne sont pas forcément comparables.

Néanmoins, c’est précisément cette subjectivité qui rend le débat si vivant et si attractif. Chaque supporter peut avancer ses propres arguments, citant une anecdote marquante, un moment décisif ou un record spécifique pour appuyer sa thèse. Le sport, comme l’art ou la culture, est autant affaire de passion que d’objectivité. Peut-être est-ce la raison pour laquelle le concept de GOAT est si répandu : il permet d’entretenir l’étincelle de la confrontation, de la créativité et de l’émulation.

Les personnalités charismatiques et le storytelling

Loin d’être de simples robots de la performance, les personnalités nommées GOAT ont souvent un parcours hors du commun, ponctué d’embûches, de dépassements et de choix difficiles. Cette histoire personnelle, lorsqu’elle est relayée par les médias, renforce leur dimension héroïque. Les documentaires sportifs et les biographies à succès insistent généralement sur la persévérance de l’athlète, sa lutte pour la reconnaissance, sa famille ou son entourage, ses motivations profondes.

Parfois, un épisode particulier peut marquer à jamais la légende d’un joueur ou d’un artiste. Un match final gagné alors que tout semblait perdu, un titre mondial décroché malgré une blessure, une performance artistique devant un public gigantesque… Ces moments-clés alimentent la nostalgie et la ferveur des fans, renforçant la conviction que l’on a affaire à un champion pas comme les autres.

Le storytelling autour de la figure du GOAT est souvent très élaboré. Des marques de sport s’approprient l’image des athlètes pour raconter des histoires de réussite, de persévérance et d’innovation. Les sponsors investissent des sommes colossales dans la création de publicités qui mettent en scène ces « héros » modernes, ce qui ne fait qu’augmenter leur aura.

Les conséquences de l’étiquette de GOAT sur les champions

Pour les champions eux-mêmes, être placé sur la route du GOAT comporte des avantages et des inconvénients. D’un côté, la notoriété et la reconnaissance peuvent doper leur moral et leur faire accéder à des revenus considérables grâce aux contrats publicitaires ou aux partenariats commerciaux. D’un autre côté, cette exposition s’accompagne d’une pression constante : chaque contre-performance est passée au crible, chaque geste est scruté, et les détracteurs ne manquent pas de pointer la moindre faille.

Certains sportifs vivent mal cet excès de sollicitations médiatiques. Ils aimeraient parfois pouvoir pratiquer sans être comparés en permanence à leurs aînés ou à leurs homologues. D’autres, au contraire, se nourrissent de cette attente et utilisent la critique pour se surpasser. On retrouve ainsi une typologie variée de personnalités : ceux qui excellent sous les projecteurs et ceux qui préfèrent agir dans l’ombre.

Dans tous les cas, l’étiquette du GOAT reste un moteur pour beaucoup de compétiteurs, car elle constitue un but ultime, un rêve de reconnaissance universelle. C’est aussi un objectif qui peut être dépassé lorsqu’on se concentre sur le plaisir du jeu et l’esprit d’équipe. Certains affirment d’ailleurs que le véritable champion est celui qui se consacre à la progression collective et au respect de l’adversaire, sans forcément chercher la glorification individuelle.

Un regard sur l’avenir

À mesure que de nouvelles générations émergent, la notion de GOAT continuera d’évoluer. De nouveaux sports, de nouveaux outils de diffusion et de nouvelles formes de culture populaire verront le jour, apportant leur lot de champions potentiels. Les classements deviendront encore plus sophistiqués, intégrant par exemple des données de plus en plus précises sur la performance, la physiologie ou l’impact social des sportifs.

La technologie, elle aussi, jouera un rôle capital : des capteurs embarqués, l’analyse de la data en temps réel, la réalité augmentée… Tout cela contribuera à affiner notre vision de la performance et à générer des débats toujours plus argumentés. Il est même possible que l’on voit apparaître de nouvelles catégories de « GOAT », portant sur des aspects très spécialisés, comme la durée de la carrière, l’évolution de la technique ou encore la créativité dans le jeu.

La signification de GOAT, qu’on l’appréhende comme un simple acronyme ou un concept profondément ancré dans nos imaginaires, reflète une quête humaine pour l’excellence. À travers le football, le basket, ou d’autres disciplines sportives et culturelles, la question que veut dire GOAT en anglais a fini par se propager partout dans le monde, ouvrant un large champ de discussions.

Débattre de qui est le GOAT est un moyen de partager sa passion, de confronter des points de vue et de découvrir l’histoire de champions qui ont marqué leur génération. Dans le football, le nom de Lionel Messi, de Kylian Mbappé ou d’autres joueurs refait surface dès que l’on aborde la notion de « meilleur de tous les temps ». Dans le basket, les partisans de Michael Jordan et ceux de LeBron James se livrent à des échanges enflammés à chaque nouvelle performance du second nommé. Même chose entre Federer, Nadal et Djokovic

que signifie Greatest Of All Time

Si, d’une part, cette bataille pour le titre suprême peut paraître subjective, elle n’en demeure pas moins source de motivation pour beaucoup. Les athlètes contemporains s’inspirent de ceux qui les ont précédés, cherchant à inscrire leur nom dans la lignée des plus grands. Et même s’il est parfois impossible de trancher définitivement, le cheminement qui consiste à admirer, analyser et évaluer ces exploits collectifs ou individuels est lui-même enrichissant.

Au final, l’expression GOAT nous rappelle qu’au-delà des statistiques et des performances, il existe un certain amour pour l’exceptionnel. Nous sommes fascinés par ces individus capables de transcender leur art, de créer l’exploit, de sublimer la compétition. C’est cette passion qui anime les supporters, cimente les communautés et fait vibrer la planète sport, tout comme la culture pop, la musique et autre. Le GOAT, c’est le reflet de ce désir profondément humain de raconter des histoires extraordinaires, de se souvenir d’instants magiques, et de continuer à rêver qu’à notre tour, nous pourrions tutoyer l’excellence.

N.O

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